Plutôt autoritaire ou paternaliste ? Consultatif ou participatif ?  Tous les dirigeants n’ont pas la même approche entrepreneuriale.

Retour sur les 4 styles de direction décrites par Lickert en 1961, mais toujours d’actualité.

Alors, dans quelle catégorie êtes-vous ?

 

Manager autoritaire

Vous souhaitez tout contrôler et vous êtes le seul décisionnaire dans votre entreprise.
Votre autorité s’appuie sur des ordres imposés à vos équipes, et ce, sans leur consentement. Afin de réaliser vos objectifs, vous n’hésitez pas à les pousser dans leurs retranchements, quitte à les faire avancer par peur de la sanction. Rassurez-vous, cela ne signifie pas que vous êtes un patron sans cœur ! Pour vous, la réussite de votre activité prime sur le bien-être de vos collaborateurs.

Votre doctrine pourrait donc être : la fin justifie les moyens.

Point pratique : Attention toutefois à ne pas trop tirer sur la corde. La croissance d’une entreprise dépend certes de son dirigeant, mais surtout de l’implication de ses salariés.

 

Manager paternaliste

Vous aimez l’ordre et savez faire preuve d’une grande fermeté. Cependant, contrairement au dirigeant autoritaire, vous accordez de l’importance à vos collaborateurs. Vous les consultez, les écoutez… bien qu’au final, vous prenez seul les décisions, car vous estimez être le seul dépositaire de l’autorité.
Autrement dit, vous pratiquez la politique de la carotte et du bâton, sanctionnant et récompensant vos collaborateurs en fonction de leurs actions.

Point pratique : Attention à ne pas vous prendre les pieds dans le tapis. Vos collaborateurs ne sont pas des idiots. Si vous prenez l’initiative de les consulter, mais que la décision finale ne reflète pas l’avis général, cela pourrait se retourner contre vous.

Autrement dit, si votre idée est déjà presque aboutie, prenez seul la décision finale afin d’éviter les conflits sociaux.

 

Manager consultatif

Chaque décision est issue d’une consultation avec les collaborateurs. Ce qui vous rend plus fort c’est d’inspirer les personnes qui vous entourent, afin de créer une émulation collective. Un rapport de confiance mutuelle est établi, le travail en équipe est favorisé. De ce fait, vous n’hésitez pas à responsabiliser les salariés, développant ainsi leur motivation et leur implication au quotidien.
Une entreprise dirigée sous cette méthode est souvent plus à même de se sortir des difficultés, recrute des profils plus intéressants et se développe plus facilement.

Point pratique : Si le climat social est généralement favorable, veillez à ne pas oublier que vous êtes le dirigeant (pas un ami). Ne cédez donc pas à toutes les demandes et n’hésitez pas à reprendre les salariés qui joueraient un peu trop de la situation.

 

Manager participatif

Les salariés participent de manière concrète et à vos côtés, à la gestion de l’entreprise. Le mot d’ordre : la coopération ! Les décisions sont prises au sein de groupes en fonction d’objectifs globaux. Chacun est libre de suggérer des pistes d’amélioration, afin de développer l’activité. Résultat : les salariés sont investis, sont invités à proposer des solutions et développent une culture d’entreprise favorisant la croissance.

Point pratique :

Rensis Likert était un fervent partisan du style participatif qu’il jugeait plus favorable à l’entreprise sur le long terme. Toutefois, la question n’est pas de savoir si cette technique est ou non la meilleure, mais plutôt de savoir si votre mode de management est adapté à votre activité.

 

Le récap 

4 styles, 4 manières de fonctionner en entreprise.

Toutefois, il est impossible de définir le style de direction idéal en se focalisant sur la seule caractéristique du comportement. La situation de votre entreprise, sa taille, vos techniques de production et le profil des salariés recrutés sont aussi à prendre en compte.

De manière générale, une PME envisagera davantage le mode participatif, tandis qu’une entreprise du CAC 40 aura plus tendance à faire appel au mode autoritaire, car la communication interne ne s’effectue pas de la même manière.

 

Laurie. C

Catégories : Chef d'entreprise

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