Lorsqu’un conflit s’initie entre un employé et son patron, c’est généralement l’ensemble de l’équipe qui en fait les frais. Mauvaise ambiance, perte de productivité ou d’implication… Autant de soucis pouvant ralentir votre activité et compromettre la carrière de vos salariés. Alors avant que la situation ne s’envenime, voici 4 conseils simples qui vous permettront de rétablir le dialogue pour repartir sur de meilleures bases.

 

1. Ne pas attendre que le conflit s’envenime 

Contrairement aux idées reçues, le temps n’arrange jamais les choses (surtout dans le cadre d’une entreprise). Tout le monde se côtoie, se parle, travaille et évolue ensemble. Dans la plupart des cas, ce qui n’était qu’un problème mineur la semaine dernière devient rapidement un grave contentieux pénalisant votre société. Entre interprétations et intérêts de chacun, difficile dès lors de prendre ce conflit en main. C’est pourquoi il est préférable de rentrer dans le vif du sujet dès le départ.

 

2. Comprendre la nature et l’origine du conflit

Il est inutile de convier votre salarié sans connaître la nature exacte de la situation. Pour que la discussion ne soit pas stérile, vous devez en amont récolter tous les éléments du conflit et songer à quelques solutions à débattre au cours de l’entretien.

Faites attention à l’analyse des faits puisque une même situation peut recouvrir des réalités différentes et votre position de supérieur peut fausser votre interprétation.

Prenons un exemple simple : vous fixez des objectifs mensuels trop élevés selon vos employés (ce qui les met en colère, car ils ne perçoivent pas l’intégralité de leur prime).

Si vous débutez la discussion en expliquant que ces chiffres sont tout à fait justifiés la discussion risque de couper court, mais le problème restera inchangé. Apprenez à écouter les différents points de vue et n’hésitez pas à faire des points réguliers avec vos équipes afin de prévenir d’éventuels mécontentements. Comme le dit le dicton, Mieux vaut prévenir que guérir.

 

3. Ne pas se laisser envahir par la colère

S’il y a conflit, n’oubliez pas que l’objectif est d’entamer un dialogue constructif, aboutissant sur des solutions et efforts de la part des deux parties. Il serait donc préjudiciable de laisser exprimer votre colère.

Posez des questions et maîtrisez vos réponses. Le fait de maîtriser votre voix et de parler lentement peut s’avérer très utile. Dans une position de leadership, une voix grave est un atout, car elle suscite inconsciemment une image de maturité et de confiance. À l’inverse, un énervement soudain peut être interprété comme un manque d’assurance et un manque d’ouverture d’esprit à l’égard des préoccupations du salarié. En plus vous risquez d’énerver votre interlocuteur, ce qui n’arrangera pas les choses.

 

4. Trouver un terrain d’entente

Après avoir entamé une discussion calme et dans le respect des points de vue, vous pouvez enfin commencer à trouver des solutions concrètes à mettre en place. Pourquoi ne pas inciter votre salarié à en proposer lui-même ? Cela prouvera que vous cherchez à résoudre l’incident et que vous avez pris en compte ses arguments. Enfin, n’oubliez pas d’exprimer vos intérêts pour que votre salarié se mette à votre place (oui, l’effort doit être dans les deux sens, vous n’avez pas à jouer le rôle du méchant).

 

Mon conseil : Si vous ne parvenez pas à vous entendre (ou que la situation dégénère), n’hésitez pas à faire appel à un médiateur, afin d’apaiser les tensions et clôturer le débat.

 

Laurie Charvon


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